Age: 22 ans
Monde: Storybrooke [ ] Le monde des contes [ ] Les deux [X]
Identité dans l'autre monde: La reine Guenièvre, souveraine de Camelot
Groupe: Humains
Profession: Etudiante en journalisme
Personnalité: La première chose que l'on remarque chez Gaïa, lorsqu'on la voit, c'est son sourire. Elle semble toujours sourire, quelque soit les circonstances. Ce sourire parvient à duper les personnes qui ne la connaissent pas, aussi la croient-ils toujours de bonne humeur, et capable de rebondir quoi qu'il se passe. La réalité est tout autre, Gaïa parvient à feindre la joie, même lorsque tout va mal. Ca n'est pas parce qu'elle manipule les gens et veut leur laisser croire que rien ne peut l'ébranler. L'explication est plus simple : elle n'aime pas montrer ses faiblesses. Ainsi vous ne la verrez jamais pleurer, les rares personnes qui ont pu la voir en larmes se comptent sur les doigts d'une main et font partie de son cercle d'amis intimes. La dernière fois qu'elle a pleuré en public, c'était lors de l'enterrement de sa mère, c'est pour dire si ça remonte ! D'ailleurs, c'est ce drame qui l'a incité à croquer la vie à pleines dents, à tout faire pour ne se laisser engloutir par ses ennuis, et tout faire pour garder ses larmes pour elle. Si la jolie blonde ne pleure pas devant tout le monde, elle ne se confie pas non plus à n'importe qui, accordant difficilement sa confiance aux autres, étant, aux dires de beaucoup, trop méfiante. Cela, toutefois, ne se voit pas tant que ça, elle parvient à le dissimuler sous des abords sociables et avenants, préférant alors écouter les autres que s'épancher sur ses propres ennuis. L'avantage, c'est qu'elle sait écouter les autres, sans doute trop, même, elle prend souvent leurs soucis à cœur, et est prête à tout pour les aider. Aussi bien un simple quidam que son plus proche ami, même si, bien entendu, elle se pliera littéralement en 4 pour aider un proche. Dans la mesure du possible, elle fait donc de son mieux pour être de bon conseil pour les autres. On dit souvent d'elle qu'elle est très généreuse, et c'est vrai, elle a le cœur sur la main, ce qui fait que certains pensent pouvoir en jouer, mais ne vous fiez pas à ses sourires, elle est loin d'être aussi stupide qu'elle paraît, ne vous mettez donc pas en tête de pouvoir la manipuler pour qu’elle vous couvre de cadeaux ! Un autre mot qui revient souvent sur elle, c'est qu'elle est très maternelle envers les gens qui parviennent à gagner son affection. La loyauté et la fidélité font parti des valeurs qui lui tiennent le plus à cœur, surtout en amitié. Car oui, si elle est très attachée à sa famille, elle l'est encore bien plus à ses amis, qu'elle voit comme sa famille de cœur ! Une autre chose que vous verrez en elle, c'est son côté déterminée : une fois qu'elle a une idée en tête, elle fait tout pour y parvenir, au point même que cela dérive et qu'on la considère comme têtue. La mort de sa mère l'a fait grandir plus vite que prévu, aussi est-elle très indépendante, et terre à terre. Voire même trop sérieuse, donc, vous la verrez certes faire la fête pour se changer les idées, mais ne vous attendez pas à ce qu'elle agisse sur un coup de tête. Elle ne fait jamais rien sans y avoir soigneusement réfléchit au préalable, à tel point que lorsqu'une décision lui pose un problème, elle écrit une liste pour peser le pour et le contre avant de trancher enfin ! A ce propos, elle est aussi très organisée, ne vous attendez donc pas à voir sa chambre en chantier. Et oui, sa chambre est aussi bien rangée que son esprit lui semble être en fouillis, d’où ce besoin de liste, pour poser ses problèmes sur papier... Sa curiosité semble sans limite cependant, et la seule chose capable de la rendre impulsive, voire même tête brûlée, elle qui d'ordinaire est pourtant si prudente.... Sa maladresse est aussi légendaire que ses sourires chaleureux. Elle est aussi très romantique, voire trop fleur bleue, c'est d'ailleurs l'une des seules choses qui puissent la rattacher aux attentes que l'on peut s'attendre à trouver chez n'importe quelle fille aussi jeune qu'elle, la seule « fantaisie » dans sa vie. Vous ne la verrez donc jamais être rêveuse, et croire que les extra-terrestres existent, ni même que les légendes peuvent être basées sur quelques faits réels qui ont été déformés par la suite, elle est plutôt du genre à tout rationnaliser, peut-être même trop. En dehors de ça, Gaïa est aussi très rancunière, sa confiance est donc difficile à gagner, mais impossible à regagner une fois perdue... Si la jeune femme est très susceptible mais le cache, elle est aussi ouvertement grande gueule, elle ne se laissera pas faire, par n'importe qui. Sauf par ses profs, ou des représentants de l'autorité, car elle voue un respect complet à toutes formes d'autorité. Elle est aussi très jalouse, aussi bien en amour qu’en amitié, sans toutefois être dans l’excès, disons que son manque de confiance en elle ne l’aide pas, et qu’elle craint vite, lorsqu’elle voit son entourage être avec d’autres personnes qu’elle, qu’ils ne l’oublient et la délaisse. Car oui, elle ne l’avouera jamais, et on ne le voit pas, à la voir si indépendante, mais elle a une trouille bleue d’être seule et abandonnée. Sérieuse, elle ne se lance jamais dans un projet sans s’y investir entièrement, et n’arrête qu’une fois terminé, quitte à s’épuiser à la tâche.

L’histoire de Gaïa aurait pu commencer comme dans un conte de fées, avec, dans un premier temps, la rencontre entre deux personnes follement amoureuses l’une de l’autre, qui ont bravées les interdits pour faire accepter à tous leur amour. Qui ont eu la chance de voir leur amour se concrétiser par un magnifique mariage, digne des plus beaux contes, et par la naissance d’une petite princesse. Oui, mais voilà, cette histoire ne se passe pas dans un royaume magique :

*Nul prince charmant pour venir réveiller, de par son tendre baiser, sa douce princesse emprisonnée par un mauvais sort.
*Zéro marraine la bonne fée pour venir exaucer vos vœux, lorsque vous croyez que tout espoir est perdu pour vous.
*Aucune fin heureuse pour vous préservez de la mort et de la perte de vos proches.
*Nulle musique qui résonne en arrière fond, sur laquelle vous et vos amis finirez par chanter, que ce soit pour vous avouez tout ce que vous avez sur le cœur, ou pour trouver la solution à un grave problème !
*Zéro méchant à vaincre pour faire revenir le bonheur sur votre entourage.
*Nul crapaud à embrasser pour trouver votre tendre moitié.

Triste point de vue sur la vie ? Et pourtant, c’est celui de Gaïa. Du moins, ça l’est devenu au cours de sa 6ème année. Car auparavant, tout se passait pour le mieux : ses parents l’aimaient et la couvraient d’affection, elle avait de bonnes notes à l’école, son chien était le chien le plus intelligent qu’elle n’avait jamais vu et son père avait accepté de lui construire une belle cabane dans l’un des arbres de leur jardin, lui permettant ainsi d’avoir un refuge. Mais tout a dérapé, et plus précisément un samedi 3 mai. Gaïa sortait de l’école, avec Armaël Albion, son cousin de 2 ans son aîné. La plupart du temps, l’une de leur mère passait les prendre, mais ce jour-là, les deux sœurs avaient décidées de les récupérer ensemble, dans la voiture de Mme Avalon. Et une petite sortie improvisée fut organisée par les deux mères, comme cela arrivait parfois. C’est ainsi que le quatuor alla manger des glaces, avant de flâner dans les rues. L’heure de rentrer vint toutefois, bien trop rapidement au goût de Gaïa. Mais la voiture n’arriva jamais à destination, un chauffard percuta le véhicule violemment. Mme Avalon mourut sur le coup. Mme Albion connu le même sort, mais quelques heures plus tard, étant bien trop grièvement blessée pour que les médecins parviennent à la sauver. Armaël et Gaïa furent plongés quelques temps dans le coma. Gaïa fut la première à se réveiller, 2 jours plus tard, non sans découvrir qu’une nouvelle mauvaise surprise l’attendait : ses jambes ne répondaient plus...

S’en suivit alors de longs et pénibles mois, au cours desquels Gaïa plongeant tantôt dans une déprime (ponctuée d’intarissables crises de larmes comme ce fut le cas lors des enterrements des deux mères de famille.), tantôt dans un mutisme profond (elle pouvait dès lors passer des semaines sans parler.), et tantôt dans une période où elle voulait s’en sortir. C’est d’ailleurs ce dernier état d’esprit qui gagna, et lui donna le courage de tout faire pour marcher à nouveau. Bien entendu, elle disposa du soutien sans faille de son père et de son cousin, qui sortit du coma trois mois plus tard. Gaïa parvint donc à remarcher à nouveau, après de longues séances de rééducation.

La vie poursuivit son cours, des plus chamboulées. Armaël n’ayant jamais connu son père, Mr Avalon décida de l’adopter, l’enfant gardant toutefois son nom de famille. Cette épreuve a grandement rapproché Gaïa et son père, mais encore plus les deux cousins, qui, au fil du temps, en sont venus à se considérer comme des frères et sœurs. C’est donc surtout pour eux que Gaïa parvient à ne pas s’écrouler à chaque épreuve. Car malheureusement pour Gaïa, une nouvelle épreuve vint sonner à sa porte, augmentant son amertume : l’année de ses 11 ans, on découvrit un cancer chez son père. Cette maladie l’a d’ailleurs emporté il y a 2 ans de cela. Et cerise sur le gâteau de l’ironie de la vie : Gaïa a beau avoir du succès auprès de la gente masculine, elle n’en aime qu’un : son cousin, Armaël. Et ça la fait culpabiliser, car elle sait que ça n’est pas bien. Mais elle est loin de se douter qu’en réalité, elle ne s’appelle pas Gaïa, mais Guenièvre, et qu’Armaël n’a aucun lien de parenté avec elle, et s’avère être en réalité Arthur... Oui, qui a dit que la vie était facile ? Mais elle l’ignore pour l’instant, aussi se plonge-t-elle à corps perdu dans ses études, mais aussi dans son désir de profiter de la vie...

Guenièvre est la fille du couple souverain du royaume de Carmélide : Léodagan et Gwenaëlle. Mais contrairement à ce qui est dit dans les récits de la légende arthurienne, Guenièvre n’est pas venue seule au monde, la bien-aimée reine du royaume a donner vie à des jumelles : Guenièvre et Aglaée. Six années avant la naissance des jumelles, le royaume a d’ailleurs célébrée la naissance de Judicaël, le futur roi. Tout se passait pour le mieux dans le doux royaume de Carmélide. Ce royaume avait d’ailleurs une particularité, venant des temps anciens sans que l’on sache d’où exactement, qui permettait aux femmes du trône de se battre. Les Carmélides sont en effet un peuple fier, et jamais une reine ou une princesse ne toléra de courber l’échine face à l’ennemi sans se battre... C’est donc pour cette raison que les jumelles apprirent très tôt à manier l’épée et l’arc, mais aussi à faire de l’équitation. En dépit de tous les efforts de Guenièvre, elle était nettement moins douée que son frère, et un cran en dessous de sa sœur aînée. Mais cela n’a jamais entamée le moral de Guenièvre, elle se savait prête à se défendre si besoin.

L’année de ses 13 ans, un drame bouleversa sa vie. Sa mère fut enlevée au cours d’un voyage dans un royaume voisin. Les troupes carmélides furent déployées pour récupérer la reine, et furent guidés par Judicaël, qui était le chevalier le plus prometteur de la cour. Si la reine revint au château, ce ne fut pas le cas de Judicaël, qui périt pour récupérer sa mère... Ce drame sépara les jumelles, qui avaient été jusqu’alors des plus unies. Aglaée s’était mise en tête qu’elle était fautive, que si elle avait réussit à accompagner son frère, les choses se seraient passées différemment. Guenièvre, quant à elle, culpabilisait, mais pour une raison que certains ont jugés enfantines. Judicaël avait pour habitude de porter une dague, marqué au seau familial, en toutes circonstances, caché sur lui. Mais Guenièvre avait fait des pieds et des mains pour avoir cette dague, désireuse d’avoir le porte-bonheur de son frère adoré, espérant sans nul doute que cela le ferait revenir plus vite...

Au cours des mois qui suivirent, une rumeur parcourut le pays : un nouveau roi était apparu, hériter d’Uter Pendagron. Arthur, jeune roi de 15 ans, semblait accomplir des prodiges, et être capable d’unifier le pays sous sa bannière. Mais Léodagan voulait se laisser du temps pour juger de la vaillance du jeune roi. Les jumelles fêtèrent leurs 14 ans le cœur en berne : leur royaume était aux mains d’une tribu ennemie, qui privaient chaque jour un peu plus le peuple de Carmélide de leur liberté. Ne tolérant pas cette situation, Aglaée parvint à quitter le château sécurisant pour s’immiscer dans le campement ennemi, dans le but de trancher la tête de leur chef. Les choses ne se passèrent toutefois pas comme prévu, Aglaée se fit capturer, et périt au cours de cette capture, car, comme dit plus tôt, elle fait partie d’un peuple excessivement fier prêt à défendre chèrement sa peau.... Ce fut cette mort qui décida Léodagan à ravaler sa fierté et à faire appel au jeune souverain, lui qui pensait pourtant parvenir à s’en sortir seul. Guenièvre n’eut toutefois pas la patience d’attendre l’arrivée des troupes alliées, et échappa à la vigilance de ses gardes.

Lorsqu’on s’imagine la rencontre d’Arthur et de Guenièvre, on imagine la scène de manière plutôt basique, au cours d’un banquet, ou au cours d’une promenade dans le château de Léodagan. La réalité est tout autre : Guenièvre avait atteint le campement ennemi. Ce fut au cœur d’un combat qui éclata entre la princesse et un sbire du chef ennemi qu’arriva Arthur et sa troupe. La princesse, n’ayant pas vu les bannières portées par les chevaliers, les considéra dès lors comme des ennemis, étant bien loin de se douter que le jeune souverain s’était précipité au secours de son peuple... C’est ainsi que la première rencontre de ce couple qui fera par la suite couler beaucoup d’encre et travailler bon nombre d’imagination se produit au cours d’un combat... Combat au cours duquel Guenièvre se défendit plutôt bien, mais Arthur était incontestablement à un niveau bien supérieur à celui de la princesse. Fort heureusement, le quiproquo se dissipa rapidement. L’inconvénient toutefois, du moins, du point de vue de Guenièvre, fut qu’Arthur la força à s’éloigner du champ de bataille, la plaçant sous la vigilance d’un de ses plus forts chevaliers : Lancelot.

Les troupes du roi parvinrent donc à repousser les ennemis des Carmélides. Ce qui incita Léodagan a les inviter, pour les remercier. Mais aussi à jurer allégeance à Arthur, qui avait, après tout, bien prouver sa valeur. Arthur et ses chevalier restèrent quelques jours au château. Ce fut suffisant pour que la princesse Guenièvre, qui se retrouvait à présent la seule et unique héritière, tombe sous le charme d’Arthur. Et la réciproque apparut dans la même période, même si Arthur a avoué à Guenièvre avoir été attirée par elle en la voyant se battre si farouchement pour son peuple. Arthur devant repartir, Guenièvre et lui parvinrent à garder le contact. Et quelques mois plus tard, Léodagan finit par accorder la main à sa fille au jeune Arthur. C’est ainsi que Guenièvre quitta son royaume natal pour le château de Camelot, qu’Arthur avait commencé à faire construire peu de temps après son ascension au trône.

La suite est à peu près fidèle à ce que tout le monde connaît : Arthur continua à rassembler beaucoup de chevaliers à ses côtés. Les quêtes héroïques se succédèrent. Les demandes des autres royaumes de bénéficier du soutien de ses chevaliers se firent de plus en plus courantes. Et puis vient la quête du Graal. En un mot : Arthur se fit de plus en plus rare aux côtés de Guenièvre, qui souffrait de plus en plus de l’absence de son époux. S’il n’y avait que ça, les choses n’auraient sans doute pas tourné aussi mal... Mais c’était sans compter sur Morgane, la cousine d’Arthur. Cousine qui avait été élevée avec le jeune roi, et de ce fait, les deux se considéraient comme des frères et sœurs. Morgane n’appréciait visiblement pas de voir son frère de cœur, lorsqu’il était à Camelot, passé le plus gros de son temps libre avec Guenièvre. Usant de son don pour manier les mots et amener le doute dans l’esprit des gens, elle sema alors en Guenièvre la graine du doute. Elle utilisa également quelques serviteurs qui étaient à sa solde pour servir ses desseins. C’est ainsi que Guenièvre finit par se demander si Morgane et Arthur n’étaient en réalité pas plus que des cousins... Le doute grandissant en elle, Guenièvre eut alors l’impression de perdre pied. Et c’est cela qui l’a amené à éprouver le désir de se venger de son infidèle de mari. Au cours de sa 22ème année, Guenièvre céda aux avances de Lancelot. Le chevalier la couvrait en effet de belles paroles depuis des années... Les deux amants ne passèrent qu’une seule nuit dans les bras l’un de l’autre. Mais Morgane rôdait dans les couloirs, et avait l’œil partout. Elle avait bien sentit que les barrières que Guenièvre opposaient à Lancelot faiblissaient, aussi avait-elle anticipé la suite des choses, et réussit à faire revenir Arthur plus tôt que prévu. Le roi eut ainsi la mauvaise surprise de voir sa femme dans les bras de son meilleur ami...

Guenièvre et Lancelot furent bannis de Camelot. Ce qui brisa littéralement le cœur de Guenièvre, qui avait tout fait pour tenter d’obtenir le pardon d’Arthur, et lui fait ouvrir les yeux sur le fait qu’elle n’aimait que lui. Le cœur gros, Guenièvre suivit donc Lancelot dans son propre château. Mais elle ne resta que quelques courtes semaines en sa compagnie, ne souhaitant qu’une chose : retrouver Arthur. La reine alla donc seule à Camelot, dissimulant soigneusement son identité. Connaissant parfaitement le château, elle parvint à y rentrer. Ayant encore de nombreux serviteurs qui lui étaient fidèles, elle bénéficia de leur aide pour y rester, toujours anonyme pour les autres. Guenièvre travailla donc au château, en attendant le retour de son époux qui était, une fois de plus, parti en quête.... La reine parvint à se faufiler dans la chambre d’Arthur alors qu’il y était seul. Et c’est au cours de la conversation qui apparut alors entre les deux que la malédiction tomba sur le couple, les faisant passer d’un couple éperdument amoureux mais en crise, à des cousins obligés de taire les sentiments qu’ils éprouvent l’un pour l’autre....

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